Chronique 24

Chers lecteurs,

À la suite de ces deux claques, l’une à mon cœur et l’autre à ma joue, je suis resté silencieux durant plusieurs heures. Dans ces draps blancs d’hôpital, englobé par la cacophonie des machines vibrantes et des plaintes de certains patients. Ces longs moments plongés dans mon esprit me permirent de me rendre compte d’une chose : Je pense que j’ai besoin de vacances.

Besoin d’une pause de cet étrange endroit. Jamais je n’aurais cru me lancer dans une aventure aussi prenante que celle-ci, en passant la porte de ce manoir. J’ai besoin de m’éloigner de ce climat constamment sous tension, je veux retrouver le soleil. Quitter la pression et le poids des responsabilités que nous tirons à bout de bras. Penser aux autres, à l’humanité.

Je veux penser à moi. Loin de ces étranges recherches.

C’était décidé. Quelques jours plus tard je me trouve dans cet aéroport. L’ambiance était comme celle d’une fourmilière, l’exaltation de changer d’air trônait au sommet des pensées. J’avais choisi de rester sobre, et de n’emporter avec moi que quelques vêtements, et ce carnet, dans lequel je vous écris mes articles.

N’aillant pas pris de billet retour, peut être que cette gazette va peu à peu devenir le journal de bord de mes vacances, j’espère que cela ne dérangera pas mon employeur, mais j’en doute car je crois que celui-ci ne lis même plus mes articles.

Mon avion arrive mes chers lecteurs ! Comme j’ai hâte de m’éloigner de Draveil !

C’est marrant, mon cerveau est tellement préoccupé par ces affaires d’aliens, qu’il distinguerait presque une espèce de soucoupe dans les nuages, par la fenêtre. C’est fou l’imagination parfois !

A bientôt chers lecteurs, sous le soleil des Bahamas !