Je crois bien qu’une introduction serait de trop mes chers lecteurs. Je vais vous déballer la suite des évènements sans plus tarder. Vous savez, cela me ferait vraiment plaisir de pouvoir-vous conter l’entièreté de mes aventures d’un seul coup ; dans la même précipitation que leur déroulement.
Cela n’est pas de mon fait si vous devez constamment attendre une semaine pour avoir un maigre bout de mes mésaventures. De l’écrire m’énerve d’autant plus chers lecteurs. De quel DROIT devriez-vous avoir à subir un délai aussi long pour seulement connaitre la vérité ? Et en PLUS vous me tenez responsable ? Mais de quel droit projetez-vous cette pression sur mes maigres épaules de chevalier de la vérité ? QUI êtes-vous pour faire cela ? Les risques que je prends ne sont pas assez conséquents pour que vous puissiez considérer une légère attente ? Je devrais ne plus dormir et user de l’entièreté de mon temps à retravailler mes notes brouillonnes afin de vous faire parvenir rapidement un compte rendu des plus clair et rédigé ?
Et bien je me dois de vous le dire : ça n’est pas comme ça que cela fonctionne. Je ne suis ni votre esclave, votre bouffon, ou encore votre homme à tout faire. Je crois qu’il faut remettre les choses au clair, inconscients que vous êtes. Malgré mon talent hors du commun et mon immense bonté d’âme : je reste un homme, un humain. Certes d’un rang différent du votre, bien plus évolué, mais je reste un homme. Et je chéris cette humanité. Ce lien qui nous fait au moins un point commun, entre vous, la plèbe, et moi, écrivain et journaliste de talent et de renom.
Donc il n’est d’aucune utilité de projeter vos états d’âme et votre frustration sur moi, car comme je vous le disais précédemment, ce retard n’est pas de mon fait, mais de celui de la société capitaliste qui régit chacun de nos agissements. Il se trouve, bien que j’ai une multitude de cordes à mon arc, que je ne travaille pas seul. Mon travail est en effet encadré par l’équipe du journal. Raison pour laquelle vous êtes tristement censurés de mes états d’âme touchants et sentiments débordants. Et, oui, même l’art est encadré. Cela n’est pas seulement un élan artistique sans but qui parfois nous frappe.
Donc pour conclure chers lecteurs, je dirais que… Je me suis un peu emporté, mais que c’est entièrement votre faute. Voila. Donc je décide de vous punir, même si mon éditeur finira par me tirer les oreilles, vous n’aurez pas la suite cette semaine, j’ai déjà bien trop parlé. (Ne sois pas trop dur s’il te plait Baptiste, les mois sont déjà assez compliqués comme ça…)
Signé, Louis.
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